Prentice Mulford
Amos Prentice Mulford était un américain né le 5 avril 1834 à Sag Harbor, un village portuaire à côté de New York, et il mourut non loin de là, en 1891, à 57 ans : on le retrouva mort sur son bateau.
Entre ces deux dates, beaucoup de choses se sont passées, et en voici un résumé.
La mer a toujours été importante pour lui : il est né dans un village de pêcheurs, et comme la plus grande partie des hommes du village, il était marin. Il quitta son village natal en bateau en 1856, à 22 ans, ayant échoué dans les diverses affaires qu’il avait entreprises jusque là. Il devint chercheur d’or en Californie. Il eut également d’autres activités, comme maître d’école, cuisinier… Il s’essaya ensuite à la politique, mais perdit les élections législatives. Alors, il se dirigea vers le journalisme et l’édition à San Francisco. Son style littéraire empreint d’humour et ses récits colorés le firent connaître rapidement. Il devint ami avec Mark Twain à cette époque.
Puis, en 1872, il quitta la Californie avec Mark Twain et d’autres écrivains pour l’Angleterre, et fit un long voyage en Europe, puis il retourna à New York où il se fit connaître en tant qu’humoriste, poète et essayiste ainsi que chroniqueur dans un journal de 1875 à 1881. Puis il se retira dans les marais de Passaic dans le New Jersey pour être seul, réfléchir sur la vie, et y écrivit de nombreux essais. C’est dans ces dernières années de sa vie qu’il s’intéressa aux idées philosophiques et métaphysiques.
Et c’est ainsi qu’il propagea les idées de la Nouvelle Pensée, à travers ses livres et le magazine qu’il créa à l’époque et qui exista de 1886 à sa mort en 1891: La Bibliothèque de la Croix Blanche. Et c’est lui qui formula et popularisa la célèbre expression : Loi de l’attraction.
À 57 ans, il décida de faire le voyage avec son petit bateau de New York à son village natal, mais il n’y arriva jamais. On le retrouva mort sur son bateau, sans savoir ce qui lui était arrivé.
William Walker Atkinson était un fervent admirateur de Prentice Mulford.
Ses œuvres :
La Bibilothèque de la Croix Blanche. Magazine mensuel d’essais qu’il écrivit de 1886 à 1891.
Les pensées sont des choses (non traduit en français, mais j’ai commencé à le faire) 1889. Recueil d’essais divers dont quelques-uns sont dans sa revue.
Vos forces et comment les utiliser : Recueil d’articles de son magazine « La Bibliothèque de la Croix Blanche ». Traduit en français au début du 20e siècle par Henri Durville, mais je ne l’ai pas trouvé.
Le don de la compréhension. Non traduit en français et je ne l’ai pas trouvé non plus en anglais.
Le don de l’esprit : sélection d’essais 1898. Pas de traduction française.
L’ange des marais : autobiographie 1888. Pas de traduction française.
La vie à terre et en mer : 1889 autobiographie. Pas de traduction française.
Une biographie lui fut consacrée par Eva Martin en 1921 : Prentice Mulford, « pionnier de la Nouvelle Pensée ». Pas de traduction française.